Programmation 2023/2024
Lycéens et apprentis au cinéma 2023-2024

Premier trimestre :
LES HERITIERS
Marie-Castille Mention-Schaar
France, 2014
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Deuxième trimestre : Film au choix
Film d'animation financé par
la Région Grand Est
MA FAMILLE AFGHANE
Michaela Pavlatova
Rep. Tchèque, France, Slovaquie 2022
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OU / ET
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J'AI PERDU MON CORPS
Jérémy Clapin
France, 2019
Troisième trimestre :
CERTAINS L'AIMENT CHAUD
Billy Wilder
USA, 1959
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« LES HERITIERS » / Comédie dramatique / France / 2014 / 105‘
Fiche technique // Réalisation : Marie-Castille MENTION-SCHAAR / Scénario : M-C Mention-Schaar, Ahmed Dramé / Directeur de la photo : Myriam Vinocour / Montage : Benoît Quinon / Production : France 2 Cinéma, UGC, Vendredi film, Loma Nasha Films / Distribution : Tamasa Distribution / Format image : Couleurs / Visa : 134.941
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Fiche artistique // L’enseignante Anne Gueguen : Ariane Ascaride / Malik : Ahmed Dramé / Mélanie : Noémie Merlant / Yvette : Geneviève Mnich (…)
Thématiques // Comprendre l’Histoire / Devoir de mémoire / Dénonciation du nazisme /...
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Synopsis // D’après une histoire vraie.
Lycée Léon Blum de Créteil, une professeure décide de faire passer un concours national d’Histoire à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer.
Critique // En 2009, une prof de Créteil inscrit sa classe de seconde, réputée la plus faible, à un concours littéraire sur la Résistance. Cette histoire, Ahmed Drame l’a vécue, il en a coécrit le scénario et joue (très bien) l’un des élèves. Ariane Ascaride, évidente et juste, incarne cette enseignante idéaliste. Tourné avec trois caméras, émaillé d’improvisations, "Les Héritiers" pèche parfois côté mise en scène et montage. Mais au lieu de rire des cancres, ce film populaire dit haut et fort que l’école peut faire la différence. Isabelle Danel / Première

« MY SUNNY MAD » Film d'animation, Rép. Tchèque, France, Slovaquie / 2022 / 80’/ VOST
Fiche technique // Réalisation : Michaela PAVLATOVA / Scénario : Ivan Arsenjev, Yaël Giovanna Lévy d’après l’œuvre de Petra Prochàzkovà / Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine / Production : Negativ Film, Sacrebleu Productions, BFILM /
Distribution : Diaphana Distribution / Format image : 1.85 Couleurs / Visa : 152 .715
Thématiques // film d’animation / société patriarcale / adoption / famille /…
Synopsis // Kaboul, Afghanistan, 2001. Herra est une jeune femme d’origine tchèque qui, par amour, décide de tout quitter pour suivre celui qui deviendra son mari, Nazir. Elle devient alors la témoin et l’actrice des bouleversements que sa nouvelle famille afghane vit au quotidien. En prêtant son regard de femme européenne, sur fond de différences culturelles et générationnelles, elle voit, dans le même temps son quotidien ébranlé par l’arrivée de Maad, un orphelin peu ordinaire qui deviendra son fils...
Critique // (…) Dessinant rapidement les contours d’une cellule familiale tant désirée par Herra qui ne peut avoir d’enfant, le scénario se concentrera moins sur les contraintes ou humiliations subies par la Femme, que sur le désir de liberté lié au départ des Talibans (au pouvoir de 1996 à 2001)
Partant d’une réelle volonté d’apprentissage des règles locales, de la part d’Herra, le film souligne avant tout le caractère disproportionné des réactions masculines face à certaines situations, pointant la jalousie irraisonnée comme le manque de confiance. Portrait d’une femme ouverte, au mari aimant, malgré l’impact ponctuel sur lui des questions de réputation et d’honneur, le scénario met aussi en valeur les élans de vie du personnage du fils adoptif malade, Maad, tout en décrivant la progressive dislocation de cette famille, résumée en quelques photos, plus ou moins tronquées.
Il constitue ainsi une parabole sur l’impossibilité des modérés et des extrémistes à vivre en société et partager le même pays. Chronique familiale oscillant entre magie et réalité quotidienne, "Ma famille afghane" vire alors au drame, multipliant les audaces graphiques, comme lorsque sont révélées des silhouettes prostrées. Film à l’animation très élégante notamment dans ses choix de coloris, il évoque la chaleur des lieux, magnifie les paysages (construits en multicouches), par quelques touches de peinture, et offre également quelques fulgurances dans sa représentation des élans de liberté féminins (la démultiplication de la figure de la nièce...). De quoi constituer une belle ode à la combativité des femmes, mais aussi à un peuple divers.
Olivier Bachelard / abusdecine.com

« J'AI PERDU MON CORPS » Film d'animation / FRANCE / 2019 / 81’ / Tous publics avec avertissement
tFiche technique // Réalisation : Jérémy CLAPIN/ Scénario : Jérémy Clapin, Guillaume Laurant d’après son œuvre / Musique : Dan Levy (III) / Production : Xilam, Rhône-Alpes Cinéma / Distribution : Rezo Films / Format image : Scope Couleurs / Visa : 148.486
Fiche artistique // Avec les voix de Naoufel : Hakim Faris / Gabrielle : Victoire du Bois / Georges : Patrick d’Assumçao (…)
Thématiques // Esthétique du cinéma d’animation/ Adolescence / Persévérance / …
Synopsis // A Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident. Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire...
Critique // (…) Une main, cinq doigts comme les cinq sens que le récit met alternativement en branle. Cinq doigts pour autant de partis pris techniques, qui de la 3D en passant par le crayonné jusqu’au noir et blanc, assurent au film une variété de styles toujours en accord avec la tonalité des segments en question.
Mais cette matrice thématique n’en reste pas au concept malin d’étudiant en art, et demeure toujours rivée aux enjeux du récit, leur conférant en permanence intelligence et sophistication. Grâce à la mise en scène de Jérémy Clapin, toutes ces idées se meuvent avec aisance à l’image.
Le cinéaste privilégie le mouvement, sans pour autant le sacrifier à la composition, aboutissant à des images stupéfiantes, où il mêle quantité de trouvailles, alliages de textures, jeu de perspectives, dont le montage acéré souligne encore la réussite. Simon Riaux / ecranlarge.com
*13 figures de Sarah Beauchesne au 71, rue Blanche (1993) ; réalisé par V. Aubouy et C. Boutin

« SOME LIKE IT HOT » Comédie, Romance / USA/ 1959 / 121’/ VOST
Fiche technique // Réalisation : Billy WILDER / Scénario : I.A.L. Diamond, Michael Logan, Robert Thoeren, Billy Wilder / Musique : Adolph Deutsch / Directeur de la photo : Charles Lang / Montage : Arthur P. Schmidt / Production : United Artists / Distribution : Park circus / Format image : Flat- Noir et Blanc / Visa : 22.060
Fiche artistique // Sugar Kane Kowalczyk : Marilyn Monroe / Joe (Joséphine) : Tony Curtis / Jerry (Daphné) : Jack Lemmon / Spats Colombo : George Raft (…)
Thématiques // Parodie film de gangster / Comédie de référence / Code Hayes / …
Synopsis // Chicago 1929. Deux musiciens de jazz au chômage, mêlés involontairement à un règlement de comptes entre gangsters, se transforment en musiciennes pour leur échapper. Ils partent en Floride avec un orchestre féminin. Ils tombent illico amoureux d'une ravissante et blonde créature, Alouette, qui veut épouser un milliardaire.
Critique // Le scénario, d'une audace et d'un humour ravageurs, baigne dans une sensualité gouailleuse (Lemmon et les girls dans sa couchette) et rigolote (Curtis, qui prétend être impuissant, est trahi par la buée de ses lunettes, alors que Marilyn l'embrasse savamment). Le film est une merveille de rythme, d'invention et de gaîté. Si Marilyn est magique, c'est Jack Lemmon dont on se souvient avec le plus d'enthousiasme, dansant un tango érotico-comique avec son soupirant milliardaire et pestant contre un groom qui, dans l'ascenseur, lui a pincé les fesses, alors qu'il (elle) n'est même pas joli(e). On mesure, en revoyant Certains l'aiment chaud, le manque de rythme et de fantaisie effrayant de la comédie américaine actuelle. On connaît la réplique qui clôt ce superbe film : « Personne n'est parfait. » Et moins celle qui résume une grande partie de la philosophie de Billy Wilder, que prononce un Jack Lemmon travesti, sidéré, soudain, par le monde incroyable qu'il découvre : « Les femmes, dit-il alors à son pote Tony Curtis, sont un sexe tout à fait différent. » On n'a jamais mesuré si bien et de manière si concise une des grandes évidences de la vie… Pierre Murat / Télérama
Les films des années précédentes :
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2022/2023 : Le Dictateur, Mélange des genres ou/et Les Demoiselles de Rochefort, Elephant man ou/et En liberté !
2021/2022 : Shining ou/et Midnight special, L'Esprit des lieux ou/et Josep, Bande de filles
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2020/2021 : Shining, L'Esprit des lieux ou Les demoiselles de Rochefort, Midnight special ou The big Lebowski
2019/2020 : Le voyage de Chihiro, Sobibor, Petit paysan, The big Lebowski
2018/2019 : Je suis le peuple, Tous au Larzac, Starship Troopers, Mustang
2017/2018 : Devenir, Les sentiers de la gloire, Les Combattants
2016/2017 : Qu’Allah bénisse la France, La nuit du chasseur, La famille Tenebaum,
2015/2016 : Soyez sympa rembobinez, M le Maudit, L’exercice de l’état
2014/2015 : L’invasion des profanateurs de sépultures, Incendies, La Vierge, les Coptes et moi