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Les demoiselles de Rochefort

FRANCE / 1966 / 120' / fiction / comédie musicale / Cinémascope / couleur

Lycéens et apprentis au cinéma 2022-2023

L'histoire

 

Dans Rochefort investi par des forains, Delphine

et Solange, jumelles danseuses et musiciennes, rêvent à l’amour. Leur mère Yvonne regrette

un amour perdu. Le destin a bien fait les choses, les hommes de leur vie sont tous trois dans Rochefort et arpentent les mêmes rues qu’elles.

 

Mais il faut vite saisir sa chance : les jumelles rêvent de Paris et les hommes sont sur le départ.

 

Il faudra donc qu’un heureux hasard leur permette de se croiser avant la fin du week-end.

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Fiche technique

Scénario et Réalisation Jacques Demy

Avec Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Gene Kelly, Georges Chakiris, Grover Dale, Danièle Darrieux et Michel Piccoli

Image Ghislain Cloquet

Chorégraphie Norman Maen

Montage : Jean Hamon

Musique Michel Legrand

Production Mag Bodard
Distribution France Ciné-Tamaris

 

La vidéo pédagogique, c'est ici !

AU COMMENCEMENT : L’AFFICHE

 

L’affiche du film invite le spectateur à préciser ses attentes. Que va-t-il voir dans le film ?
L’affiche des Demoiselles de Rochefort permet de cerner plusieurs caractéristiques du film à découvrir. L’élément qui frappe notre œil en premier

est le choix des couleurs. Que peut-on en dire ? S’agit-il de couleurs chaudes ou froides, réalistes ou féeriques ? Que dire de la répartition des couleurs et des jeux d’échos entre elles ? Comment la proximité des deux sœurs est-elle soulignée sur l’affiche ? La forme qui entoure

les demoiselles rappelle bien entendu la ronde, figure essentielle du film, mais le cercle n’est pas parfait et rappelle par ses détails un moulin à vent ou un feston de kermesse. Peut-on dire que, grâce à l’importance de cet élément sur l’affiche, l’esprit de la fête foraine semble contaminer l’ensemble du film, le transformant en une “sorte de carnaval extraordinaire“ selon les mots de Demy lui-même ?

Le réalisateur

Jacques Demy (1931-1990) grandit à Nantes, qui imprègne son imaginaire au point que presque tous ses films se situent dans des villes portuaires (Nantes, Cherbourg, Rochefort). Ses personnages sont toujours sur le départ : dans Les Demoiselles, Maxence part en “perm' à Nantes“, les soeurs Garnier montent à Paris, Andy sillonne la France et Yvonne s’invente un voyage au Mexique.


Le jeune Demy fait ses premières expériences de cinéaste dès l’âge de 7 ans avec une caméra amateur. À 18 ans, il intègre une école de cinéma à Paris. Après avoir travaillé dans l’animation et le documentaire, Demy décide de faire des films chantés et dansés. Dans son premier long-métrage, Lola (1961), il n’y a qu’une seule chanson, mais dès Les Parapluies de Cherbourg (1963), tous ses personnages se mettent à chanter. Ses rêves de comédies musicales enchantées et de Comédie humaine à la Balzac, où les personnages réapparaîtraient de film en film, butteront parfois sur les difficultés de l’industrie du cinéma.

Il réalisera 13 longs métrages, dont 6 comédies musicales.
Son univers cinématographique circule sans cesse entre deux pôles opposés : une féerie colorée, débordante de joie et une vision âpre du monde contemporain. Le réalisateur du conte Peau d’âne fera aussi un film sur les grèves nantaises, Une chambre en ville, où les grévistes et la police chantent leur conflit.

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La suite ici

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